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A.M.A. Solutions Juridiques - Meryem Abouamal Avocate

Droit de la famille et de la Jeunesse

Le divorce à l'amiable : des honoraires fixes et plusieurs autres avantages

Le divorce peut être une période difficile dans la vie d'une famille. Cependant, il existe une option qui permet de faciliter le processus : le divorce à l'amiable. Un divorce à l’amiable est un type de séparation où les deux conjoints parviennent à un accord mutuel sur toutes les questions relatives au mariage, incluant la garde des enfants, la pension alimentaire ainsi que le partage des biens communs. Contrairement aux divorces litigieux qui nécessitent une intervention du tribunal plus poussée, le but du divorce à l'amiable au Québec est de simplifier le processus en évitant autant que possible les conflits devant le tribunal. Un avocat pour votre divorce à l'amiable saura vous guider notamment en préparant un consentement mutuel/entente amiable en respectant les formations de divorce conjoint.

Le divorce/séparation des conjoints de fait et les conséquences

Le divorce se définit par la rupture des liens du mariage portant conséquences juridiques pour les ex-époux, et ce, à plusieurs niveaux. Ainsi le divorce est une étape difficile de la vie qui peut être complexe à gérer. Au Québec, il existe des procédures et des lois spécifiques pour guider les couples dans cette démarche. Il est essentiel de consulter un avocat spécialisé en droit de la famille pour votre dossier de divorce afin d'obtenir des conseils juridiques sur les différentes options disponibles en matière de garde des enfants, de liquidation du patrimoine familial et d'autres aspects importants dans le but de faire respecter au mieux vos intérêts et ceux de votre famille.

La séparation des conjoints de faits se définit quant à elle par la rupture des liens entre des conjoints non-mariés. Les conséquences juridiques de la rupture pour le couple en union de fait  différent de celles en lien avec la rupture du mariage. Consultez un avocat pour connaître vos droits en cas de rupture. 

    La garde des enfants

Lors d'un divorce impliquant des enfants mineurs, leur bien-être et leur intérêt est une priorité absolue. Au Québec, il existe plusieurs types de garde d'enfant : La garde exclusive, la garde partagée, les droits d'accès/visites prolongées, les droits d'accès supervisées en cas de danger pour l'enfant. Le choix du type de garde ainsi que des modalités entre ces options dépendra notamment du meilleur intérêt de l'enfant et des circonstances particulières de chaque cas. Un avocat en droit de la famille saura vous guider dans vos démarches.

    Le partage et la liquidation du patrimoine familial et de la société   d'acquêts

Lors d'un divorce, il est nécessaire de procéder à la liquidation du patrimoine familial commun. Cela implique notamment le partage équitable des actifs, qu'ils soient meubles ou immeubles entre les conjoints ainsi que les dettes financières accumulées pendant le mariage.

Le partage des biens est un aspect crucial à considérer. Au Québec, les biens matrimoniaux comme les résidences familiales sont généralement divisés équitablement entre les deux conjoints. Il existe cependant quelques exceptions, notamment si l'un des conjoints apporte une contribution significative pendant le mariage (ex: héritage important).

Les biens sont des éléments essentiels à prendre en compte lors d'un mariage. Ils peuvent être source de joie, de conflits ou simplement une indication du statut financier et patrimonial d'un couple. Il est donc important de comprendre les différents types de biens qui existent dans ce contexte.

Prenons par exemple le salaire et les revenus de placement perçus pendant le mariage. Ces revenus constituent des acquêts, c'est-à-dire qu'ils appartiennent aux deux époux et sont soumis au régime matrimonial choisi par le couple. Ils peuvent être utilisés pour subvenir aux besoins du ménage, investis conjointement ou dépensés individuellement selon les accords conclus entre les partenaires.

De même, si l'un des époux possède une entreprise personnelle dont les bénéfices ne sont pas réinvestis dans ladite entreprise, ces revenus pourraient être partagés entre les époux lors de la dissolution du régime matrimonial de la société d'acquêts.

    Le divorce après une séparation de fait

Dans certains cas, un couple peut choisir de se séparer sans divorcer immédiatement. Il s'agit d'une séparation de fait où les conjoints décident volontairement de vivre séparément sans pour autant mettre fin officiellement à leur mariage. Si vous avez vécu une période minimale d'un an en tant que couple marié avant cette séparation.

    Le divorce en cas de disparition

Dans le cas où votre conjoint est porté disparu, il est possible d'entamer une procédure de divorce spécifique. Cette procédure nécessite certaines démarches légales supplémentaires pour garantir que toutes les parties concernées sont informées correctement.

    Le divorce en cas de décès

Dans certains cas malheureux, un couple peut se retrouver confronté au décès d'un des conjoints avant que la procédure de divorce ne soit finalisé. Dans ce scénario, il faudra informer le tribunal et suivre les démarches légales spécifiques prévues par la loi pour régler cette situation particulière.

    Pension alimentaire : combien, à partir de quel âge, jusqu'à quel âge 

La pension alimentaire est un sujet important lorsqu'il s'agit d'élever des enfants après une séparation ou un divorce. Elle permet d'assurer leur bien-être financier en contribuant aux frais liés à leur éducation et à leur entretien.

    Le calcul de la pension alimentaire selon le nombre d'enfants à charge

Le montant de la pension alimentaire dépend du nombre d'enfants dont chaque parent a la charge. En général, plus il y a d'enfants concernés par la garde alternée ou exclusive, plus le montant de la pension alimentaire sera élevé.

    Durée de versement de la pension alimentaire

La durée de versement de la pension alimentaire peut varier en fonction des circonstances. En général, elle est fixée jusqu'à ce que l'enfant atteigne sa majorité (18 ans) ou termine ses études. Cependant, certaines situations exceptionnelles peuvent prolonger cette période, comme par exemple si l'enfant poursuit des études supérieures.

    La pension alimentaire et la majorité de l'enfant

Même après que l'enfant ait atteint sa majorité légale (18 ans), il est possible que le parent débiteur doive continuer à verser une pension alimentaire. Si l'enfant poursuit ses études ou rencontre des difficultés financières justifiées, le versement peut être maintenu jusqu'à un âge défini par le tribunal.

    Le calcul de la pension alimentaire selon les revenus du parent

Le montant exact de la pension alimentaire est déterminé en prenant en compte plusieurs critères, dont les revenus et les charges financières des deux parents. Le tribunal en chambre familiale examine ces éléments pour établir un montant selon le barème de fixation des pensions alimentaires, ce qui permettra d'assurer les besoins essentiels de l'enfant. Par ailleurs, le tribunal peut fixer un autre montant de pension alimentaire si par exemple l'un des parents rencontre des difficultés excessives.

    Que faire en cas de non-paiement de la pension alimentaire ?

Dans certains cas, le parent créancier ne reçoit pas régulièrement ou intégralement le paiement de la pension alimentaire. Il est important de savoir qu'il existe des solutions légales pour faire valoir ses droits et obtenir le paiement dû.

    Quels sont les frais pris en compte dans le calcul de la pension alimentaire ?

Lors du calcul de la pension alimentaire, les frais liés à l'éducation et à l'entretien des enfants sont pris en compte. Cela comprend notamment les dépenses relatives au logement, à l'alimentation, ainsi que tous les autres besoins essentiels au bien-être des enfants. Cependant, les frais particuliers sont établis au prorata des revenus des parties. Il est recommandé de consulter un avocat afin de connaître vos droits en matière de frais particuliers.

    Comment est calculée la pension alimentaire ?

Pour calculer le montant précis de la pension alimentaire, il convient d'évaluer avec précision les ressources financières disponibles pour chacun des parents. Cet exercice peut parfois s'avérer difficile notamment lorsque l'on se retrouve devant des situations ou l'un des conjoints ne déclare pas tous ses revenus ou possède par exemple une entreprise. Le tribunal peut également imputer un revenu à l'un ou l'autre des parents par exemple, si l'un d'entre eux est prestataire d'aide social alors qu'il est en mesure de travailler et gagner un revenu. 

En conclusion, il est important de comprendre que la pension alimentaire vise à assurer le bien-être financier des enfants après une séparation ou un divorce. Son montant est déterminé en fonction de plusieurs critères tels que les revenus et charges financières des parents ainsi que les besoins spécifiques des enfants. Il existe également des démarches légales à entreprendre en cas de non-paiement afin d'obtenir le paiement dû. Si vous avez besoin d'aide concernant ce sujet, n'hésitez pas à consulter un avocat en droit familial qui pourra vous guider tout au long du processus.

    La pension alimentaire pour époux

Dans certains cas, lors d'une rupture des conjoints mariés, l'un des époux peut avoir le droit à une pension alimentaire pour compenser financièrement le désavantage économique lui étant causé par la rupture du mariage. Cela dépendra notamment plusieurs facteurs tels que les revenus et les besoins respectifs des ex-époux et autres circonstances pertinentes telles que la durée du mariage.

Protection de la jeunesse

Jeunesse (protection)

Le Directeur de la protection de la jeunesse (DPJ) doit obligatoirement avoir reçu un signalement pour pouvoir évaluer la situation de vos enfants. Ce dernier intervient toujours dans l'intérêt de l'enfant et surtout pour des causes de : 

  • négligence
  • abus sexuel
  • abus physique
  • abus psychologique
  • troubles de comportement graves
  • sécurité sérieusement compromise

Si le Directeur de la protection de la jeunesse (DPJ) a retenu un signalement dans votre dossier et que vous n'êtes pas en accord avec la décision, contactez-nous sans tarder pour être représenté devant les tribunaux face à la DPJ.